On ne dit pas j’ai crevé
Spectacle de théâtre malicieux sur un sujet tabou, dès 9 ans
Avec un joli décalage et délicatesse, ce spectacle raconte l’après… après le mot fin. Une expérience pour apprivoiser la mort et accepter de vivre avec sans pathos, avec joie et résilience.
Et si on commençait par la fin ? Que se passe-t-il une fois que la machine s’est arrêtée ? Le cœur, la respiration, la pensée. Une fois qu’on laisse les autres se débrouiller avec leur chagrin, l’organisation d’un dernier au revoir, les émotions en montagnes russes ? Imaginons qu’on regarde ça d’ailleurs, comme un témoin invisible, privé de toutes sensations. Pas de cris, pas de larmes mais un œil nouveau et parfois amusé sur la fin de la vie. Et si on se disait que regarder tout cela en face nous permettrait de mieux vivre ?
Une table en inox, un drap or, une enseigne affichant le mot FIN au-dessus de sa tête, c’est dans cet espace clinique qu’une défunte toute fraîche virevolte. Entre l’annonce de son décès par le médecin, les soins de la thanatopractrice, une visite au funérarium avec le conseiller et la cérémonie d’aurevoir, ce spectacle propose une expérience pour apprivoiser la mort, accepter de vivre avec, sans pathos, avec joie et résilience.
“Oui, il y aura une fin, ça c’est écrit. Mais on ne sait pas laquelle, et pour moi c’est aujourd’hui.
On n’a pas l’habitude de dire au revoir aux gens après qu’ils soient partis. D’habitude on se débrouille pour faire ça quand ils sont encore là. Mais on va essayer quand même, on va essayer de se dire aurevoir, pour que vous acceptiez que je parte, et que je ne revienne pas.”